Six ateliers sont proposés pendant le Forum Design de Paris.
Animés par des designers, architectes et auteurs, ils proposent au grand public de réfléchir et de produire, pendant trois heures, sur des sujets traitant de questions d’architecture, d’intelligence artificielle, d’identité, de bio-diversité…
Samedi 17 novembre 2018
Expérimentations spatiotemporelles avec Olivier Leclercq, architecte et co-fondateur de l’agence Air Architectures, de 10h30 à 13h30 > Inscription ici
Cet atelier propose d’expérimenter la notion de « espace-temps » développée par l’architecte Yona
Friedman, une improvisation architecturale à partir d’éléments constructifs simples. Basée sur des formes géométrique assemblées à base de cercles, cette expérimentation ne nécessite pas de connaissance particulière, ni de plans, mais juste guidées selon des procédures simples par l’architecte Olivier Leclercq.
Elle se base sur la notion d’essais et d’expérimentations, d’ajustements et de réalisation. Au final, il en résulte un espace improvisé, pensé collectivement, sur place et à échelle réelle. Cette expérimentation permet à chacun d’exploiter, par une approche ludique, sa créativité spatiales, d’expérimenter des formes, des espaces, d’innover, d’appréhender les volumétries que l’on a construite.
Espèces sans espaces avec Thomas Pausz, designer et enseignant, de 14h à 17h > Inscription ici
Kayak avec Julie Stephen Chheng, designer et auteure, de 14h à 17h > Inscription ici
À l’aide des stickers Kayak qui s’animent en réalité augmentée grâce à une application gratuite, les participants créent leurs propres histoires mi-papier mi-numérique en dessinant les décors. Ils peuvent ainsi repartir avec les Kayaks, de mystérieux extraterrestres tombés du ciel.
À partir de 5 ans.
Dimanche 18 novembre 2018
Abris de fortune avec Martial Marquet, architecte et designer, de 10h30 à 13h30 > Inscription ici
L’atelier propose de réfléchir à la survie dans un milieu urbain post-apocalyptique en cas « SHTF » (when Shit Hits The Fan) cette expression populaire américaine qui symbolise pour les survivalistes l’occurrence d’un cataclysme (pandémie, hiver nucléaire, réchauffement climatique, guerre civile…). Pour se préparer à une telle situation, les participants construisent des architectures gonflables avec des matériaux et équipements domestiques. En temps de crise, l’économie de moyen, la mobilité et la discrétion sont de rigueur en zone habitée.Ces architectures gonflables ont comme particularités leur légèreté et leur rapidité de déploiement vis-à-vis de l’espace qu’elles couvrent. Éphémères et discrètes, leur montage est silencieux et, repliées, elles ne laissent aucune traces.
Vivre avec les algorithmes avec Sylvie Tissot, chercheuse en informatique, de 14h à 17h > Inscription ici
Comment interagir avec des logiciels d’intelligence artificielle et comment leur donner des informations pour qu’ils produisent du contenu en retour ? L’atelier s’articulera autour de trois moments clés. Un premier temps d’interaction individuelle où chaque participant soumet un dessin ou un objet au logiciel qui doit deviner ce dont il s’agit. S’en suit un moment d’interaction collective avec les logiciels d’IA via des chatbots. Enfin le dernier temps de l’atelier est consacré à une discussion orale avec les logiciels.
Immersion dans l’Animal-Cité avec Véronique Descharrières assistée de Sylvain Saint-Père, de 14h à 17h > Inscription ici
Postulat
Dans un monde en complète mutation, où les milieux naturels se trouvent menacés par l’intervention humaine, l’acte de construire ne cesse de nous interroger.
Partager les territoires
Retrouver le lien écologique entre l’humain et l’animal passe par une réflexion sur les territoires des uns et des autres ainsi que par la conception d’ouvrages capables d’accueillir les animaux ou d’abriter les citadins tout leur en donnant l’opportunité d’observation d’un monde animal à l’œuvre dans la ville. La biodiversité étant la source de vie, d’oxygène et de nourritures pour l’humain, elle devrait être au centre de nos préoccupations et de nos villes.
Principe de l’atelier
Création de scènes d’immersion dans une ville partagée entre espaces urbains et des espaces naturels (paysage et animaux). Ce découpage s’opère comme dans un jeu entre des volumes construits pour les citadins et des espaces d’habitat pour les animaux : des forêts, des près, des haies, etc. L’entrelacs des éléments donnera une vision partagée des espaces conçus en 3 dimensions sur une maquette conceptuelle d’une ville utopique. Une caméra immersive restitue en direct la juxtaposition des deux mondes pour donner des visions inédites d’un tissu urbain renouvelé. Une vision immersive totale est possible par le casque d’images virtuelles mis à disposition des participants de l’atelier.